Anse-à-Veau fut fondée en 1721 et élevée au rang de commune au cours de la même année. Elle est située dans l’arrondissement d’Anse-à-Veau et le département des Nippes par la loi du 18 juin 2003. Elle possède trois (3) sections communales : 1re section Baconois (Granfon), 6ème section Grande rivière (nan Joli), 7ème section Saut-du-Baril et deux quartiers : quartier bacanois et quartier Saut-de-Baril. Elle est côtière et faisait partie du département de la Grand-Anse avant l’adoption de la loi du 18 juin 2003. Le relief dominant de la commune est la plaine et son climat est normal. Les habitants de cette commune s’appellent Anse-Velais.
Superficie 131.48 km². En 2003, la population de cette commune était évaluée à 55138 habitants.
Le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle est représenté dans la commune par le bureau du district scolaire de l’Anse-à-Veau. Cette commune n’ a pas de Kindergarten, Elle compte quatre vingt-quatre (84) écoles primaires dont neuf (9) publiques et soixante-quinze (75) privées. Au niveau secondaire sont dénombrés trois(3) écoles, dont un (1) publique et deux (2) privées. Par contre, la commune ne dispose ni d’école s techniques et professionnelles, ni de centre d’alphabétisation, ni université.
Le Ministère de la santé Publique et de la Population n’est pas de représenté dans la commune de l’Anse-à-Veau. On y a répertorié un (1) hôpital et un (1) dispensaire avec un (1) médecin et dentiste stagiaires, deux (2) infirmières, sept (7) Auxiliaires et trente-sept (37) matrones certifiées.
La commune de l’Anse-à-Veau a onze (11) églises (chapelles comprises) catholiques, dix (10) églises baptistes, quatre (4) églises adventistes et six (6) salles du Royaume des témoins de Jéhovah.
La commune de l’Anse-à-Veau n’a pas d’ONG ni d’Organisation Internationale. On n’y retrouve qu’un parti politique. En ce qui a trait à la potentialité en eau, la commune a sept (7) rivière, cinquante-deux (52) sources et huit (8) fontaines publiques.
Seule la ville de l’Anse-à-Veau est électrifiée par un moteur électrique géré par la mairie de cette commune. De plus, elle a un centre d’appel téléphonique qui ne contient qu’une cabine. Il n’y a ni bureau de postal ni station de radio et de télévision, ni journal/ revue dans cette commune.
. En ce qui a trait à la communication, au moment de l’inventaire, un projet d’implantation d’une annexe de la Téléco était en cours et la commune ne dispose pas encore d’un service postal. Pour la voirie, les routes sont en terre et en mauvais état. Les voies qui relient la ville et les sections communales entre elles sont constituées de chemin ou de sentier. Dans le domaine de la presse, on trouve seulement une station de radio dans la commune.
Dans le domaine des infrastructures économiques et financières, on a inventorié dans la commune : une (1) caisse populaire, un (1) restaurant, un (1) représentant de la DGI et quelques banques de borlette. Il n’y a pas de ports ouverts dans la commune de l’Anse-à-Veau.
Au niveau des infrastructures administratives et judiciaires, la commune est dotée d’ un commissariat de police avec un total de dix-neuf (19) policiers, un (1) tribunal de paix, un (1) parquet du tribunal civil, une prison et un bureau d’Etat civil.
Le commerce, l’élevage et l’agriculture sont les principales activités de l’Anse-à-Veau. Les habitants de la commune font des échanges commerciaux surtout avec Miragoâne et Port-au-Prince.
En ce qui a trait à la culture et au loisir, la commune est très mal pourvue. Il n’y a pas de bibliothèque, de musée, de salle de théâtre ni de cinéma. Le football est le seul sport pratiqué dans la commune. On y a aussi répertorié vingt (20) gaguères. Au niveau des patrimoines culturels, la commune a un fort (fort Jean-Jacques) qui se trouve à Ka-jolie (Grande-Rivière) et deux temples notoires où l’on organise des cérémonies vodouesques.