Commune et chef-lieu de l’arrondissement de Belle-Anse du département du Sud-Est, Belle-Anse portait dans le passé le nom de Saltrou, Grande-pointe. Située par 18 ͦ 14’ de latitude Nord et 72 ͦ 40’ de longitude Ouest, elle fut élevée au rang de commune en 1960 et compte sept (7) sections communales : Callumette, Corail-Lamothe, Bel-Air, Pichon, Mapou, Mabriole, Baie-d’orange un (1) quartier : quartier Mapou puis environ 191 localités et 102 habitations. Ses habitants s’appellent Belle-Ansois. La ville de Belle-Anse est située à proximité de la mer ; c’est donc une ville côtière. La commune de trois (3) des sections communales sont des zones côtières et le reste se trouve à l’intérieur de la commune. Le relief dominant la ville de Belle-Anse est constitué d’un plateau et les sections communales sont toutes des zones montagneuses. Le climat de la commune de Belle-Anse varie entre normal et frais.
Superficie 350.17 km². En 2003, la population de cette commune était évaluée à 51707 habitants.
Dans le domaine de l’éducation, le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle n’a pas de représentation au niveau de Belle-Anse. Par contre, trois (3) Kindergartens, Trente-deux (32) écoles primaires et une (1) école secondaire y ont été dénombrées. Cette commune est dépourvue des niveaux professionnel et universitaire.
En ce qui a trait à la santé, la commune n’a pas de représentation du Ministère de la santé et de la population. Deux (2) dispensaires publics y sont inventoriés. Le personnel médical est composé d’un (1) médecin, de deux (2) infirmières diplômée, de deux (2) auxiliaires et d’un (1) technicien de laboratoire pour environ 31958 habitants en 1998. .
Du côté religion, trente-trois (33) temples de toutes croyances confondues (sauf le vodou) sont inventoriés dans la commune de Belle-Anse. Les temples catholiques (églises et chapelle) sont prédominants avec 27% du total. Viennent ensuite les temples pencôtistes (21%) et Eben-Ezer (21%).
La commune de Belle-Anse est pourvue d’une (1) rivière, d’une (1) source, de fontaines publiques avec sept (7) robinets et de quatre (4) puits artésien. La rivière et les puits sont affectés à l’usage domestique, la source est captée et distribuée, les robinets sont utilisés pour abreuver les animaux et arroser des plantes. Seule la ville de Belle-Anse est électrifiée durant vingt-huit (28) heures par semaine par un moteur électrique.
Dans le domaine de la communication, un projet d’implantation d’un service téléphonique est en cours. Il n’existe pas de service postal formel dans la commune, la distribution des courriers se fait par voie de connaissance. Les routes qui conduisent de la ville vers les sections communales sont en terre battue. Celles qui relient les sections communales entre elles sont en mauvais état.
Dans le domaine de la radio diffusion, la ville de Belle-Anse est équipée d’une station de radio communautaire qui couvre toute la commune, La presse écrite et télévisée y est inexistante.
Sur le plan économique et financier, Belle-Anse, à l’instar de plusieurs communes du département du Sud-Est, fait face à une carence d’infrastructures énormes. Il convient en effet de faire remarquer l’inexistence, au niveau de cette commune, des établissements économiques et financiers suivants : station d’essence, morgue privée, service de photocopie, salon de coiffures, photographie, dry cleaning, banque, caisse populaire. On y retrouve par contre trois (3) pharmacies, dont l’une est localisée au niveau de la ville de Belle-Anse et les deux (2) autres se trouvent dans les sections communales.
En termes de culture et de loisir, la commune est très pauvre. Elle est dépourvue de bibliothèque, de musée, de salles de théâtres et de salle de cinéma. Le football y est le seul sport pratiqué. On y retrouve huit (8) gaguères, une (1) place publique et une grotte (site naturelle).
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